Après de très nombreuses années passées a négocier auprès des professionnels pour le compte de gros industriels, j’ai enfin décidé de franchir le pas, celui qui va me permettre de reprendre a mon compte un vieux métier oublié qui me faisait de l’oeil depuis fort longtemps, celui de rémouleur itinérant.

Le but ? me faire plaisir en apportant du plaisir… celui de rendre au propriétaire d’un outil coupant, sa fonctionnalité, sa beauté, son tranchant comme au premier jour, voire dans certains cas, encore meilleur !

Constat:

Nos mains ne sont pas faites uniquement pour créer, mais aussi pour reprendre.

Nous dénonçons la surconsommmation des matières premières, l’obsolescence programmée, l’augmentation des volumes de déchets etc… mais nous sautons sur l’éternelle promotion de printemps du super sécateur dernier cri (fabriqué bien souvent de l’autre côté du globe) au détriment de notre vaillant compagnon que l’on a remisé dans le garage car il ne coupe plus… 

Mais s’il ne coupe plus, il y a 2 raisons à cela :

• soit mon outil est très utilisé et il serait temps de lui offrir une nouvelle jeunesse pour perpétuer le plaisir de son utilisation.

• soit il a été maltraité, mal entretenu, mais cela ne fait pas de lui un objet condamné à l’oubli.

les technologies évoluent et les fabricants débordent d’imagination pour nous proposer des outils toujours plus coupant, plus légers, plus… connectés, mais dans le contexte actuel, il semble raisonnable d’évaluer son réel besoin d’utilisation et de se « contenter » d’un entretien… d’un affûtage.

Gardons en tête qu’un outil de bonne qualité et bien entretenu, nous coûtera toujours moins cher que plusieurs de mauvaise qualité.